jeudi 15 novembre 2018

Archives de Paul Tuffrau

Une partie des archives de Paul Tuffrau est conservée dans sa famille.

Certaines lettres (ou cartes) adressées à Paul Tuffrau ont été rendues à la famille de leurs expéditeurs :
- lettres d'Henri Morel, à la famille d'Henri Morel
- 43 lettres d'André Ruplinger, à la famille d'André Ruplinger
- 49 lettres d'André Juin, à la famille d'André Juin

D'autres documents sont désormais conservées dans des institutions :

- Lettres (ou cartes) adressées à Paul Tuffrau :
  • lettres d'Auguste Lepère : Institut National d'Histoire de l'Art
  • 12 lettres de Romain Rolland : BnF, Département des Manuscrits (cote : NAF 28814) [1]
  • 45 lettres de René Bichet : BnF, Département des Manuscrits (cote : NAF 28814) [2]
  • 162 lettres de Jean Wahl : BnF, Département des Manuscrits (cote : NAF 28814) [3]
  • 316 lettres de Bernard Marcotte : BnF, Département des Manuscrits (cote : NAF 28871) [4]
  • 5 lettres de Georges Pancol : Bibliothèque municipale de Bordeaux
  • lettres provenant de personnalités diverses (du monde littéraire essentiellement) : BnF, Département des Manuscrits (cote : NAF 28954)
- Lettres de Paul Tuffrau :
  • 1 lettre adressées à Georges Duhamel (BnF, Département des manuscrits, Fonds Georges Duhamel, NAF 28275) (13 mars 1928) (lettre écrite par Paul Tuffrau pour l'Artisan du Livre qui avait repris Les Cahiers de la Quinzaine, et où il assurait une fonction de directeur littéraire : demande de collaboration pour un cahier sur Tolstoï) [5]
  • lettres adressées à Jean Wahl (IMEC, Fonds Jean Wahl) (lettres des 25 mars 1922 et 23 novembre 1925, et une enveloppe - vide - datée du 29 décembre 1939) [6]
  • 1 lettre adressée à René Lalou (2 juin 1953) (BnF, département des Manuscrits, NAF 14693)
  • 3 lettres adressées à Jules Romains (BnF, département des Manuscrits, Fonds Jules Romains, NAF 28403 (176)) (18 mars 1957 / Une femme singulière de Jules Romains ; 3 novembre 1957 / Pierres levées de Jules Romains ; 28 avril 1957 / Besoin de voir clair de Jules Romains)
  • 1 lettre adressée à Louis Jouvet (BnF, Département des Arts du spectacle, Fonds Louis Jouvet, LJMN 39, lettre classée lors de sa consultation à : Marcotte) (7 octobre 1934 / Bernard Marcotte) (+ double de la réponse de Louis Jouvet, datée du 11 octobre 1934)
  • double d'une lettre adressée à Raoul Audibert (BnF, département des manuscrits, NAF 28594) (2 juin 1953, à propos d'un compte-rendu signé par Raoul Audibert dans le Journal des Professeurs de l'Enseignement du Second degré, portant sur l'Histoire de la littérature Française de Gustave Lanson, à laquelle Paul Tuffrau avait collaboré)
  • double d'une lettre adressée à Lucien Gailly (Société belge des professeurs de français) (BnF, département des manuscrits, NAF 28594) (5 décembre 1953 / l'Histoire de la littérature Française de Gustave Lanson, à laquelle Paul Tuffrau avait collaboré)
- Archives de Paul Tuffrau concernant son enseignement en khâgne au lycée Louis-le-Grand (de 1929 à 1934) : Archives de Paris (cote : D66J 1)

- Archives de Paul Tuffrau concernant l'École Polytechnique : Bibliothèque centrale de l'École Polytechnique : cf. « Paul Tuffrau : un don à la BCX », article sur le site de la BCX.

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[1] Trois des lettres de Romain Rolland à Paul Tuffrau ont été publiées dans les Cahiers de Brèves (Association Romain Rolland), n° 35, juin 2015, en complément de : « Romain Rolland et Paul Tuffrau. Entretiens avec un jeune normalien » : Extraits des Carnets de Paul Tuffrau, et Présentation par Henri Cambon. 
[2] Plusieurs lettres de René Bichet à Paul Tuffrau  (mai 1909-novembre 1912) ont été publiés dans les Cahiers Jacques Rivière Alain-Fournier, 2016, 1 (présentation par Henri Cambon)   
[3] Jean Wahl, Lettres à Paul Tuffrau (1907-1960), 1 volume, L'Harmattan, 2018.
[4] Certaines des lettres de Bernard Marcotte à Paul Tuffrau ont été publiées dans : Paul Tuffrau, Passage d'Ariel. Bernard Marcotte, poète, conteur et philosophe de l'ironie, 1 volume, HD éditions, 2017.
[5] Cette lettre a été publiée in : Henri Cambon, "Les Cahiers de la Quinzaine, L'Artisan du Livre et Paul Tuffrau", L'Amitié Charles Péguy, n° 163, juillet-septembre 2018, p. 240-244.
[6] Consultation à l'IMEC les 9 et 10 avril 2019. Ces lettres n'étaient pas connues lorsque Lettres à Paul Tuffrau (1907-1960) de Jean Wahl a été publié (L'Harmattan, 2018).

mercredi 14 novembre 2018

Paul Tuffrau, enseignant

Paul Tuffrau a voué une partie de sa vie à l'enseignement : des lettres, et de l'histoire.

Normalien (concours 1907, promotion 1908), il est agrégé de lettres (1911).

Paul Tuffrau enseignera essentiellement dans 3 cadres :

1) En lycée :
- lycée de Vendôme (1912-1914)
- lycée de Chartres (1919-1924)
- lycée Saint-Louis à Paris (1924-1929)
- en khâgne au lycée Louis-le-Grand à Paris (1929-1934)
- lycée Rollin à Paris (1936-1951) (qui deviendra le lycée Jacques Decour)

Paul Tuffrau eut à faire des discours lors de distributions des prix, dont les textes ont été imprimés en plaquettes :


- lycée de Vendôme – dimanche 13 juillet 1913 : « Discours de M. Tuffrau, professeur de seconde »   (Imp. Launay, place Saint-Martin, Vendôme, p. 7-11)
- lycée de Chartres – 12 juillet 1919 : « Discours prononcé par M. Tuffrau, professeur de seconde »     (Imprimerie Durand, rue Fulbert, Chartres, p. 6-12)
- lycée Saint-Louis le 12 juillet 1927 (7 pages) (Les Presses modernes, Paris, 1927)


2) A l’École Polytechnique :

- répétiteur (1919-1928), 
- puis Professeur d’Histoire et de Littérature (1929-1958) 

Un article de Paul Logié, paru dans la Jaune et la Rouge, n° 188, 1er décembre 1964, fut consacré à « La chaire d'histoire et littérature de l'École Polytechnique » : il évoqua largement la part prise par Paul Tuffrau dans l'enseignement à Polytechnique, d'abord comme répétiteur, puis comme professeur titulaire :
« En sa qualité de répétiteur, M. Tuffrau était l'agent de liaison entre le professeur et les élèves : il avait su fort bien conquérir la confiance de ces derniers, qui lui parlaient sans détours. sa ferme bienveillance, ses allocutions prononcées sur le ton d'une spirituelle camaraderie lui avaient créé et maintenu une popularité de bon aloi. »
« En 1928, M. Tuffrau, dont le rôle en tant que répétiteur était éventuellement de suppléer le professeur, eut à faire le cours pendant trois mois durant l'absence de G. Lacour-Gayet ; lorsque celui-ci se retira, le choix des Conseils ne pouvait se porter équitablement que sur le répétiteur qui avait montré tant d'attachement à l'École et, par surcroît, avait l'habitude d'un auditoire difficile. […] Il proposa une nouvelle définition de l'objet du cours : donner aux Polytechniciens une intelligence claire de la situation dans laquelle ils allaient vivre et des problèmes de tout ordre historiques, économiques, sociaux et littéraires qui s'y posaient alors. » 
Les cours de Paul Tuffrau et du général Alvin portant sur la Première Guerre mondiale ont été regroupés en un volume publié en 1930 : La Grande Guerre. Ses origines, ses développements, ses conséquences (Paris, Gauthier-Villars et Cie).
Le « Cours de Paul Tuffrau sur Georges Duhamel à l’École Polytechnique : cours de 1942-1943 » et les « compléments pour le cours de 1946-1947 » ont été publiés dans Les Cahiers de l’abbaye de Créteil, décembre 2017, n° 36 (p. 117-129) (présentation par Henri Cambon)

3) A l’École Technique Supérieure d’Armement (1952 à 1963) : 
        culture générale, histoire, et aussi, géographie économique.

vendredi 9 novembre 2018

Paul Tuffrau, historien

Paul Tuffrau rédigea dans les années 1910 des articles sur des sujets historiques variés pour le quotidien Le Journal (sous le pseudonyme E. Robertot) :
  • Le sabotage sous l'ancien Régime (article co-écrit avec P. Marty) (18 juillet 1911)
  • Comment naquit l'obstruction parlementaire (29 décembre 1911)
  • Des flammes de Moscou à la neige des steppes… (29 octobre 1912)
Une conférence que Paul Tuffrau fit à Chartres (où alors il enseignait), à l'occasion de l'anniversaire du général Marceau, né à Chartres le 1ermars 1769,  « Marceau et l’âme d’un chef au combat », fut publiée dans le numéro du 9 mars 1923 de  La dépêche d’Eure-et-Loir (p. 3-4 ).



En fait, ses écrits historiques concerneront essentiellement trois domaines :
  1. la Première Guerre mondiale
  2. la Seconde Guerre mondiale
  3. l'École Polytechnique
1) La Première Guerre mondiale :
Mobilisé dès le début du conflit, Paul Tuffrau restera sur le front durant ses plus de quatre années, et il sera démobilisé fin mars 1919.
Sous-lieutenant au début du conflit, il le terminera comme chef de bataillon.
Il se retrouvera sur différents théâtres d'opération : 1ère bataille de la Marne (septembre 1914), Soissonnais (fin 1914-début 1915), Artois (1915), Chemin des Dames (1915-1916 et 1917), Argonne et Verdun (1916-1917), le Noyonnais (1918), les Vosges (1918)…

Ses écrits sur la guerre sont de trois ordres :


a) Des récits qu'il a écrits durant la guerre pour le quotidien le Journal : ils seront réunis en deux livres :           
     1. le premier, paru en 1917 chez Payot, Carnet d'un combattant : cet ouvrage réunissait les articles parus de janvier à septembre 1916 ; sa valeur en sera reconnue par Norton Cru dans son ouvrage Témoins (1929) : « Au point de vue purement littéraire, le livre de Paul Tuffrau serait le meilleur modèle du recueil de contes et récits de guerre. »

      2. le second, paru en 2014 chez Publibook, Autres récits de la Grande Guerre : cet ouvrage a réuni les articles parus d'octobre 1916 à décembre 1917 (certains d'entre eux ont été de nouveau publiés, dans la Revue d'infanterie, de 1933 à 1935), et aussi des textes beaucoup plus courts, parus dans Le Journal de juillet 1917 à janvier 1918 sous l'appellation « Le Billet du poilu » : textes assez incisifs sur les dysfonctionnements observés par les hommes du Front.

b) Un journal personnel, que Paul Tuffrau tenait depuis déjà 1910, et qu'il a poursuivi durant toute la guerre : 
Paul Tuffrau en publiera des passages concernant la fin de la guerre et le début de l'occupation de la Sarre par les troupes françaises, sous le titre : Nos Jours de Gloire. De la Moselle à la Sarre en novembre 1918 (Paris, Cahiers de la Quinzaine - l'Artisan du Livre,1928).

Cet ouvrage a une valeur historique indéniable. Mais on sent aussi pour le combattant qu'a été Paul Tuffrau, une certaine désillusion à voir comment la situation a évolué depuis la fin de la guerre :

« Nos jours de gloire ! – Les avons-nous vraiment vécus ? Ils nous apparaissent sur le plan du rêve, tant la vie depuis s’est faite unie et grise, sans enthousiasme et sans grandeur. Pourtant nulle réalité n’a de poids au prix de ces jours rapides qui ont renversé le cours de l’histoire. C’est alors que nous vivions. Aujourd’hui nous continuons, par habitude. »
La plus grande partie du journal de guerre de Paul Tuffrau sera publiée par sa fille, Françoise Cambon, en un livre paru en 1998 (Paris, Imago) : 1914-1918. Quatre années sur le front. Carnets d'un combattant (avec une préface de Stéphane Audoin-Rouzeau).
Françoise Cambon, dans son avant-propos, a bien souligné « ce qui fait le côté très particulier de ces notes, c'est non seulement qu'elles ont été écrites par un homme qui a participé pleinement au combat, pendant toute la guerre, qui en a vécu toutes les difficultés et toutes les horreurs, mais aussi qu'elles sont le fait d'un écrivain et d'un véritable humaniste ». 

c) Un ouvrage didactique sur la guerre, réunissant des cours faits à l'École Polytechnique, co-écrit avec le général Alvin : La Grande Guerre. Ses origines, ses développements, ses conséquences (Paris, Gauthier-Villars et Cie, 1930).
Un compte-rendu en sera fait dans la Revue militaire française, n° 107, 1er mai 1930, p. 254 : 
« Ce volume constitue l’enseignement donné à l’École Polytechnique, par le Général Alvin, commandant l’École, dans ses conférences militaires, et par M. Tuffrau dans son cours d’histoire.
 « Il montre la constitution par l’Allemagne, après la guerre de 1870-1871, au milieu de l’Europe, de la triple alliance, puis en face d’elle l’établissement de l’alliance franco-russe et de l’entente franco-anglaise ; le déclenchement de la guerre par l’Allemagne, à l’heure choisie par elle. Il étudie les événements militaires de la guerre, les interventions diplomatiques, les facteurs déterminant de la victoire. Il cherche enfin, par l’exposé de la conférence de la paix, du traité de Versailles et de son application, à définir les principaux problèmes d’après-guerre, qui ne sont pas tous résolus.
« Sous une forme précise, qui sait en même temps rester littéraire, ce volume fournit un excellent exposé d’ensemble de la Grande Guerre, sans le borner à des faits purement militaires. »
2) La Seconde Guerre mondiale :
S'étant réengagé, Paul Tuffrau sera de nouveau mobilisé dès le début de cette guerre, et il partira pour le nord de la France. Il vivra la débâcle en mai-juin 1940, puis, 4 années plus tard, en spectateur, la Libération de Paris.
Sa fille, Françoise Cambon, a réuni en un ouvrage des extraits de lettres à sa femme et à ses enfants, et des notes, qui couvrent ces différents périodes de la guerre : De la « drôle de guerre » à la Libération de Paris (1939-1940) (Paris, Imago, 2002).


3) L'École Polytechnique :

Normalien (1907), et agrégé de lettres (1911), Paul Tuffrau sera nommé en 1919 répétiteur puis en 1928 professeur d'histoire et de littérature à l'École Polytechnique.

Il sera l'auteur de différents écrits sur l'histoire de l'école :
« L’École Polytechnique à travers l’histoire », Mercure de France, 1er décembre 1928, tome CCVIII, n°731, p. 308-338 (article publié aussi dans : Bulletin de la Société des amis de l’École Polytechnique, n° 54, avril 1929, p. 36-58).
Cent cinquante ans de gloire (brochure de 24 pages), in Le sesquicentenaire de l’École Polytechnique. 57ème bal de l’X, 1946.

- « L’École Polytechnique de Paris », L’Armée – La Nation[1], décembre 1947, n° 12, p. 7-9.
« L’École Polytechnique et la Révolution de 1848 », Bulletin de l’Association des anciens élèves de l’École Polytechnique, mars 1948, n° 12, p. 7-11.

« Les polytechniciens tombés au combat », Revue Historique de l’Armée, 1954, n°1, p. 125-134 et

n°2, p. 113-129.
- Livre d’Or de l’École Polytechnique, 1 vol (188 pages), Casablanca, Raymond Lacour éditeur, 1962. 
« La "Préhistoire" », (texte consacré à l’histoire de la Société Amicale de Secours des Anciens Élèves de l’École Polytechnique), in Centenaire de l’Association Amicale des Anciens Élèves de l’École Polytechnique, 1865-1965, 1 vol (100 pages), p. 25-30.

Après la Seconde Guerre mondiale, Paul Tuffrau fut chargé à l’École Polytechnique d’une enquête sur le rôle des polytechniciens dans la Résistance et la Libération, en vue de réaliser un « Livre d’or » à paraitre dans le Bulletin de l’AX (cf. Bulletin de l’AX de janvier 1946, p. 34-35, publiant une lettre écrite par Paul Tuffrau, sollicitant des renseignements à ce sujet).
Il rédigera ainsi un article sur « André Rondenay (1933) » (Le livre d’Or de l’École Polytechnique, Notices sur nos morts), Bulletin de l’A. X., n° 2, mars 1946.







[1] Revue militaire belge.






jeudi 8 novembre 2018

Paul Tuffrau, critique littéraire et historien de la littérature


1) Dès les années 1910, Paul Tuffrau rédige des articles portant sur la littérature :

- comptes-rendus d'ouvrages, dans la Revue critique des livres nouveaux :
  • tome VI, n° 10, 15 décembre 1911, p. 196-197 : Au pays des Brandes Fleuries et La jolie lande d'Émile Bodin
  • tome VII, n° 7, 15 juillet 1912, p. 148-149 : Souvenirs sur Moréas de Louis Thomas
- articles pour le quotidien Le Journal (sous le pseudonyme E. Robertot) :
  • « Théophile Gautier et la Bohême de 1830 »  (29-08-1911)
  • « L'influence actuelle de Jean-Jacques Rousseau » (25 juin 1912)
  • « Alfred de Vigny intime » (16-09-1913) 
- en juin 1927, article sur « Charles Péguy », dans une revue hollandaise, Het Fransche Boek (p. 145-149), à l'occasion de la parution à L'Artisan du livre de Lettres et entretiens  de Charles Péguy.

2) Écrits de Paul Tuffrau consacrés à un écrivain :

- Paul Verlaine : publication en 1926 (Paris, L'Artisan du livre) de : Les plus belles poésies de Paul Verlaine, avec une préface de Paul Tuffrau, et une pointe-sèche originale d'Edgar Chahine)


- Georges Pancol (1888-1915) (que Paul Tuffrau avait connu au lycée de Bordeaux, et qui avait été tué sur le front de Champagne) :

  • publication en 1923 de Poèmes. Journal. Lettres de Georges Pancol (Paris, éditions Sansot, R. Chiberre, éditeur) (avec une préface de Paul Tuffrau) (ouvrage publié avec l'aide des parents et de la fiancée de Georges Pancol)
  • texte sur « Georges Pancol » dans l'Anthologie des écrivains morts à la guerre (1914-1918) (tome 1) (Amiens,  Tome premier. Bibliothèque du Hérisson, Edgar Malfère, 1924)
  • notice sur « Georges Pancol » dans l'Anthologie des matinées poétiques de la Comédie Française, publiée par Louis Payen (tome 2 : 1921-1925) (Paris, Librairie Delagrave, 1927, p. 369)

- Bernard Marcotte (1887-1927) (Paul Tuffrau et lui s'étaient connus lors de leurs études à Paris : cf. « Bernard Marcotte et Paul Tuffrau ») :
Paul Tuffrau rédigea une longue étude sur la vie et l'œuvre de Bernard Marcotte, qu'il termina en 1934, mais qui n'a pu être publiée alors - elle l'a été depuis (Auxerre, HD éditions, 2017) : Passage d'Ariel. Bernard Marcotte, poète, conteur et philosophe de l'ironie

Certains passages en ont été publiés :
-  dans des revues :
« Souvenirs sur Bernard Marcotte » (L’Œil bleu, n° 10, février 2010, p. 13-38)
« Le Songe d’une nuit d’été de Bernard Marcotte » (La Corne de Brume, n° 12, décembre 2015, p. 181-187)
- en préambule à l'édition d'écrits de Bernard Marcotte :
       « Les Cahiers d’Ésope » (Bernard Marcotte, Les Cahiers d’Ésope, Paris, Publibook, 2013)

       « La poésie de Bernard Marcotte » (Bernard Marcotte, Poèmes, Paris, Publibook, 2013)

3) Collaboration avec Gustave Lanson pour son Histoire de la littérature française
  • Manuel Illustré d’Histoire de la Littérature Française (avec Gustave Lanson) (Paris, Hachette, 1929)
  • Remaniement et Complément pour la période 1850-1950 de l’Histoire de la Littérature Française de Gustave Lanson (avec l’aide de Gilbert Cambon pour la bibliographie) (Paris, Hachette, 1953)
4) Paul Tuffrau asura à partir de 1922, et cela durant plusieurs années, la fonction de directeur littéraire de la maison d'édition L'Artisan du Livre (22 rue Guynemer - 2 rue de Fleurus, Paris 6e).
(On peut voir à ce sujet : Henri Cambon, « Les Cahiers de la Quinzaine, L’Artisan du Livre et Paul Tuffrau », L’Amitié Charles Péguy, 163, juillet-septembre 2018, p. 240-244.)
  



Sur Paul Tuffrau

  Un   ouvrage non publié  :  Paul Tuffrau (1887-1973) , par Françoise Cambon et Henri Cambon (2013-2016) (consultable aux Archives de Paris...